Inauguration de l'UFA Christelle BRUA
Ce lundi 19 juin, l'Unité de formation des apprentis Dominique-Labroise a changé de nom. Il porte désormais celui de l'étoile mondiale de la pâtisserie Christelle Brua, née à Sarrebourg et formée dans ces murs il y a 25 ans.
Ce lundi 19 juin, l’unité de formation des apprentis Dominique-Labroise de Sarrebourg est devenue l’UFA Christelle Brua, en hommage à celle qui a été élue Meilleure pâtissière de restaurant du monde en 2018. L’étoile de la gastronomie était de retour à Sarrebourg pour l’inauguration.
Ses retours au pays de Sarrebourg sont rares. Et toujours discrets. Précieux moments de calme et de retrouvailles familiales dans une vie menée tambour battant. Mais cette fois, Christelle Brua a accepté d’être au centre de toutes les attentions. Après tout, ce n’est pas tous les jours que l’établissement dans lequel vous avez passé vos premiers diplômes est rebaptisé à votre nom.
« Quand Francis Vignola, proviseur du lycée professionnel Dominique-Labroise, m’a contactée pour me proposer de rebaptiser l’unité de formation des apprentis à mon nom, j’ai cru que c’était une blague. Je ne pensais pas une seconde que cela pourrait arriver. Pour moi, c’est un honneur réservé aux grands chefs », a déclaré avec humilité la plus célèbre des élèves passés par ces cuisines.
Ses retours au pays de Sarrebourg sont rares. Et toujours discrets. Précieux moments de calme et de retrouvailles familiales dans une vie menée tambour battant. Mais cette fois, Christelle Brua a accepté d’être au centre de toutes les attentions. Après tout, ce n’est pas tous les jours que l’établissement dans lequel vous avez passé vos premiers diplômes est rebaptisé à votre nom.
Un exemple à suivre
Et pourtant. Quoi de plus normal ? Depuis son titre de Meilleure apprentie cuisinière de Moselle décroché en 1999, le parcours de Christelle Brua n’a connu aucun faux pas. CAP cuisine puis BP cuisine obtenus entre 1997 et 2001 au CFA Labroise, elle a tout de suite côtoyé les plus grands. Jean-Georges Klein à L’Arnsbourg, Frédéric Anton au Pré Catelan , Guillaume Gomez dans les cuisines de l’Élysée … Les chefs s’arrachent ses talents de pâtissière et les titres et récompenses s’empilent comme sur une pièce montée. Jusqu’à la plus belle en 2018, lorsqu’elle a été la première femme élue Meilleure pâtissière de restaurant du monde.
Un exemple de volonté, de travail, de réussite, capable d’inspirer la nouvelle génération, en particulier les jeunes filles. « Quand j’ai commencé mes études ici il y a vingt-cinq ans, les femmes n’avaient que peu leur place en cuisine. Les métiers de cuisinier, pâtissier, boulanger ou même serveur étaient des voies de garage. Aujourd’hui, de magnifiques carrières s’offrent aux jeunes qui entrent en apprentissage. On dit que le métier est dur, et c’est vrai. Il faut de la passion, de l’abnégation et de la résilience. Mais si on regarde droit devant soi, on peut atteindre les sommets. »
Un nouveau restaurant « Ernest Mathis »
Il est une autre étoile qui a longtemps brillé sur la gastronomie sarrebourgeoise : celle du chef Ernest Mathis. « Tous ceux qui se sont attablés un jour dans son restaurant, véritable institution de Moselle sud, salivent encore au souvenir de son menu homard », a souligné Alain Marty, maire de Sarrebourg. Ce lundi 19 juin, en marge de l’inauguration de l’Unité de formation des apprentis Christelle Brua, la salle du restaurant d’application a elle aussi changé de nom pour prendre celui d’Ernest. Un clin d’œil dont l’ancien étoilé, octogénaire à présent, s’est dit très ému.